« I can’t remember how this got started, But I can tell you exactly how it will end »

Je ne suis pas franchement adepte des proverbes et autres dictons débiles, mais j’avoue qu’il y-en a certains que j’affectionne quand même.
Toujours pour parler de mon travail, il faut savoir que depuis que je travaille pour (et avec) une Japonaise, la maxime : « le mieux est l’ennemi du bien » passe dans ma tête presque tous les jours. Quand tout va bien elle veut toujours faire mieux et ça a tendance à devenir une véritable catastrophe… C’est très pénible et impossible de lui faire comprendre que, parfois, les choses simples sont mieux pour tout le monde!

De toute façon la communication est plutôt difficile, dans les deux sens.

En fait, je me rends compte que je suis abonnée à un certain type de personne, dans le monde du travail en tous cas. Au japon, je travaillais pour en anglais, en mal de chez-lui, qui avait ouvert un pub Anglais avec des boissons et de la bouffe bien de chez-lui et qui souhaitait surtout parler sa langue maternelle et fuir sa maison et son couple.
Ici c’est pareil, je travaille pour une Japonaise, loin de son pays, qui se réfugie corps et âme dans son travail et sur son lieu de travail et qui a recréer un petit bout de Japon bien à elle…
C’est toujours étrange de travailler pour ces gens bien à part et ça a toujours un petit coté malsain, un peu difficile à supporter.

Et tous les jours cette même routine, faire la vaisselles et le ménage des même choses à l’infini…
Le plus pénible c’est de rentrer chez-soi après ça, où le ménage et la vaisselle ne sont pas fait, où tout est sale et de ne plus avoir le courage de s’y remettre.

Every day is exactly the same
Every day is exactly the same
There is no love here and there is no pain
Every day is exactly the same

Every Day Is Exactly The Same – Nine Inch Nails

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4 réponses à « I can’t remember how this got started, But I can tell you exactly how it will end »

  1. LN dit :

    Arf ouais… le boulot, c’est pas toujours une partie de plaisir. :/ Et c’est vrai que c’est déprimant de rentrer le soir où encore d’autres corvées nous attendent… youpi…

    Sinon, pour le perfectionnisme, on avait un boss qui nous disait toujours « don’t fix it if it’s not broken ». Pour moi, ça a été dur à intégrer, mais c’est vrai que c’est moins prise de tête comme ça… ^^

    Courage, en tout cas !!!

  2. Mopi dit :

    pas cool ta patronne ça a l’air d’être typiquement le genre de personne qui a besoin de beaucoup de reconnaissance et qui a du mal à en donner

    courage !

  3. Yogourht dit :

    moi j’ai plutôt tendance à chanter Papa Roach « Not Listening » Après le boulot, surtout après une journée comme celle-ci pleine de vieux curistes qui aboient comme des chiens fous et nous emmerde pour des péccadille…

  4. sironimo dit :

    @LN – Oui, surtout que là nettoyer et ranger c’est déjà ce que je fais au boulot ^^;
    Bin, bien souvent, ne pas en faire trop ça aide quand même a ne pas créer des problèmes pour rien…

    @Mopi – Oui c’est possible ça! Ca se passe plutôt bien mais bon, y’a des mauvais cotés quand même, comme dans tous les boulots!

    @Yogourht – Dis donc, ça c’est de la phrase digne d’un grand film que tout nous a fait là! quand je sors du boulot, je suis tellement contente que ce soit fini que j’écoute ma musque très fort :)

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