The Vampire Dairies

J’ai commencé à regarder cette série un peu comme ça, parce que après Twilight, je me suis dit que ça serait dans le ton et que ça ne changerait pas trop. Les séries, livres, films etc. avec des vampires sont un peu à la mode il faut dire… (Je crois que tout le monde l’a remarqué)!

The Vampire Dairies est une série inspirée d’une série de livre du même nom écrits par L. J. Smith (qui ne doivent pas avoir grand chose à voir au final) dans les années 90.

Je me doutais que ça serait cucul, mais je suis plutôt bon public et j’aime bien les séries sentimentales un peu pourries (je regarde des drama Taiwanais, Coréens et Japonais, donc niveau trucs niais, je sais de quoi je parle).

Effectivement, au début de la série avec les 3 premiers épisodes, c’était tout à fait ce à quoi je m’attendais, un truc un peu niais, avec des vampires beaux-gosses de 17 ans qui vont au lycée comme tout le monde et une fille qui tombe amoureuse, à peu de chose près.

J’avais du mal à entrer dedans, car outre les vampires un peu nases et la romance à l’eau de rose, les personnages me semblaient tous complétements faux et ressemblaient vraiment trop à des caricatures de séries américaines pour que je puissent m’intéresser à eux et à leur vie. En gros ça sonnait faux et les visages bien lisses et soignés des acteurs m’empêchaient toute sympathie ou identification. Les ados qui sont sensés avoir 17 ans, qui en vrai en ont 25 et les adultes qui doivent avoir la trentaine et qui ont aussi 25 ans, ça m’horripile un peu (on sent bien qu’ils ont tous le même age à peu de chose près, vive le syndrome Dawson). Et puis le lycée typique Américain (mais ou même au fond de la campagne tout le monde est beau, bien sûr), les fêtes toutes les mêmes avec les ados qui boivent de l’alcool avant l’age dans des gobelets en plastique rouge (parce que oui, aux USA ils n’ont QUE des gobelets rouges, il doit y avoir un lobby surpuissant des vendeurs de gobelet en plastique…), bref, c’était vraiment cliché l’ensemble et ça manquait un peu de piment et d’intérêt.

J’avais déjà un peu condamné la série et je ne la regardais que pour passer le temps devant un truc un peu nul.

Puis, au bout de quelques épisodes, retournement de situation, j’ai commencé à être prise dans l’histoire et à trouver ça plutôt pas si mal.
Petit à petit des intrigues se sont mises en place, (autres que « Olalala aujourd’hui Machin le vampire m’a déstabilisé avec son regard perçant alors je vais l’écrire dans mon journal intime en faisant des poses lascive devant ma fenêtre en me demandant pourquoi il est si mystérieux »), certains personnages ont pris de l’ampleur, certains ont disparus (notamment des persos que j’aimais pas, ça aide :p) d’autres ont fait leur entrée…
En fait, cette série comporte un nombre fou de personnages et d’histoires secondaires et normalement je n’aime pas les séries ou film avec 200 personnages parce qu’on s’y perd, mais là non car ils sont introduit au fur et à mesure et ont chacun leurs histoires propres ce qui nous fait les connaitre petit à petit et les apprécier.

Finalement l’histoire se détache un peu de l’héroïne trop parfaite et des frères vampires un peu bof-bof pour nous plonger dans 36 intrigues annexes qui ont chacune un petit quelque chose. Les épisode deviennent carrément plus mystérieux et la série prend alors son rythme. La musique contribue pas mal à l’ambiance et le suspense est plutot bien géré aussi. D’ailleurs, au cours des épisodes, comme on ne reste pas toujours focalisé sur les personnages principaux, Elena (Nina Dobrev), Stefan (Paul Wesley) et Damon (Ian Somerhalder qui joue dans LOST), ça permet de mieux les apprécier dans la longueur, ce qui est une bonne chose.

– Elena, l’héroine parfaite est un peu énervante car elle semble ne pas avoir de points faibles ni de défauts et elle est de loin trop parfaite. Elle prend toujours tout bien, et malgré tout ce qui peut lui arriver elle le vit sans trop de traumatismes! Heureusement elle est vraiment très jolie et il vaut toujours mieux une héroïne parfaite et forte qu’une cruche insupportable.

– Stefan est plutôt sans intérêt. Je le trouve personnellement pas très beau mais il faut avouer qu’il à le faciès des vampires à la mode de maintenant, avec des grosses mâchoires et un air de brun ténébreux torturé. Bon casting.

– Damon est un personnage intéressant puisqu’il est le frère très très méchant et qu’il tient bien son rôle. Bien sûr, il va se dévoiler au fur et à mesure des épisodes. Puis il a l’aura des badboys, ça aide.

Pour finir je craque pour Jeremy, le jeune frère de l’héroïne qui est sensé avoir 15 ans (hu hu!).

J’aime bien ce personnage en fait.
Quand j’ai lu son nom j’étais morte de rire : Steven R. McQueen, plus une copie de Steve McQueen tu meure… Jusqu’à ce que je lise sur Wikipédia que Steve McQueen est en fait… son grand père!!!
Okayyyyy alors tout prend son sens! Là j’ai moins rit! Et je me suis dit : « La classe *___*! »

Voila.

Alors ok, ce n’est pas la série du siècle, elle n’a rien de transcendant, souvent elle fait vraiment série pour ados et il y a pas mal de passages ou d’histoires vraiment énormes, voire pas très crédibles, mais une fois passé le début un peu bof-bof elle devient quand même nettement plus intéressante et plus profonde et dense que ce qu’on aurait pu croire.

Je n’ai vu que la première saison et j’espère aussi que ça ne va pas durer 36 saisons car ça risque, comme plein de séries Américaines, de devenir complétement naze et sans intérêt dans la longueur.
Méfiance donc!