– Au-delà (cinéma)
Clint Eastwood étant l’un de mes réalisateur préféré, et une personne que j’admire beaucoup, c’est avec plaisir que je vais voir ses nouveaux films.
Certes, après Gran Torino (que j’adore) pas mal de gens ont trouvé que ses films suivants n’étaient pas au niveau, voir parfois même qu’ils étaient nuls, mais même s’ils n’égalent pas ce dernier, je ne suis pas d’accord pour dire que ce sont de mauvais films. Tous les films de Clint Eastwood méritent le coup d’œil et je trouve ça dingue que cet homme puisse faire autant de long métrage (presque un par an depuis quelques années) sur des thèmes complétements différents et maitriser autant chacun d’entre-eux, tout en créant toujours des personnages crédibles et des histoires qui sonnent vraies : une histoire d’amour impossible, une boxeuse qui veut prendre une revanche sur la vie, du rugby en pleine Afrique du Sud, une mère qui cherche son enfant dans les années 30, la guerre du pacifique et ses horreurs vues des deux cotés (Américain et Japonais), et, cette fois-ci, une approche de la vie et de la mort.
Même si a première vue ce sont parfois des thèmes qui ne m’inspirent pas ou ne m’attirent pas, une fois lancée dans le film j’oublie tout ça, uniquement parce que l’ensemble et bien traité et qu’on se laisse prendre dans l’histoire, et ce, même si parfois c’est très conventionnel, même si la narration reste classique, avec des plans qui tirent un peu la larme accompagnés de musique triste, je trouve que ça n’en fait jamais trop et que l’ensemble reste toujours crédible, ce qui, pour un réalisateur Américain relève presque de l’exploit de nos jours.
Bref, Au-delà nous narre l’histoire de 3 personnes et de leur expérience de la mort : l’un vit à San Francisco, l’autre à Londres et la dernière en France. Le tout est plutôt bien traité, ça sonne vrai, c’est humain et plutôt intéressant. Pour une fois dans un film Américain les Français ressemblent à des Français (et ne sont pas des Québécois qui ne savent pas aligner trois mots, ou des clichés ambulants genre qui marchent sur des rues pavées en tenant une baguette de pain tout en croisant une deux-chevaux). Moi qui n’aime pas Matt Damon, pour une fois il ne passe pas trop mal.
Le film n’est pas exceptionnel mais il se laisse regarder et je l’ai trouvé plutôt sympathique avec des images et des histoires plutôt chouettes. L’affiche est moche et ne donne pas envie par contre.
– Very Bad Trip (Blu-Ray)
Encore un film dont le titre anglais a été traduit par un autre titre anglais (en V.O. : The Hangover).
Very Bad Trip raconte une enterrement de vie de garçon complétement déluré à Las Vegas. Rien de plus. Il y a des gags dans tous les sens, de la folie, des situations improbables à la pelle. C’est drôle, fun, rigolo, ça part dans tous les sens mais on s’en fout. C’est léger, ça détend, on se marre et on apprécie l’amitié viril qui lie les quatre protagonistes. Ken Jeong, qui joue un chinois complétement taré est super drôle aussi!
Par contre, je regrette d’avoir vu Date limite avant (du même réa Todd Phillips, avec le même acteur Zach Galifianakis) dont je parlais ici, parce que ça sent le réchauffé et ce deuxième film est nettement moins drôle que Very Bad Trip et même un peu plus glauque.
Bref, une bonne grosse comédie déjantée, drôle et trash qui détend. Le générique de fin, bien que classique, est vraiment sympa lui aussi.
Un Very Bad Trip 2 est même en préparation.