Derniers films vus (Part 2)

Les derniers films que j’ai vu donc, pas vraiment dans l’ordre, ni le désordre et juste ceux qu’y m’ont marqués.

Dernier ciné en date :
► l’Etrange histoire de Benjamin Button

Voila un film que j’attendais. En fait, j’aurais préféré voir Les Seigneurs de la guerre (Warlords) avec Jet Li, Andy Lau et Takeshi Kaneshiro, mais il ne passe pas en centre ville ici et n’est d’ailleurs déjà plus à l’affiche même en banlieue…super -__-.

L’étrange histoire de Benjamin Button est un joli film, construit comme une saga du dimanche qui pourrait passer sur M6 (il dure d’ailleurs 3h) et raconte simplement la vie de cet homme. C’est, certes une belle histoire, la photographie est vraiment hors du commun et on ressent avec beaucoup de puissance les aléas et les divers sentiments que procure la vie, qui vont de l’amour jusqu’à la mort (des gens qui nous entourent ou de nous même), mais, hormis la particularité qu’a Benjamin de naître vieux et de rajeunir au fil de temps, à quelques exceptions près, sa vie est exactement la même que tout un chacun et le film lui même n’a rien d’exceptionnel en ce sens (ma phrase est un peu longue ^^). Mais je ne dirais pas que c’est un défaut, ça fait partie de l’histoire. Certaines anecdotes sont très touchantes, Brad Pitt est bon dans son rôle (à son plus bel âge, posez le sur un bateau ou sur un moto, et vous obtenez tout de suite une gravure de mode ou une pub à l’ancienne pour de l’alcool ou des cigarettes, c’est magique) Cate Blanchett respire la grâce mais j’avoue que malgré sa beauté, je n’ai aucune affection pour cette actrice et elle ne me touche pas beaucoup. Dans les anecdotes sans réel interet pour le film en lui même, j’ai bien aimé le fait que l’histoire se situe pendant l’ouragan Katrina car il s’agit de la Nouvelle-Orléans, j’ai bien aimé l’histoire de Monsieur Gateau et de son horloge (qui, déception, n’existe pas dans la vraie vie), j’ai bien aimé l’histoire du bushmen (qui lui, a bien existé), j’ai aimé les histoires racontées par les personnes de la maison de retraite et le livre avec le kangourou et l’étrange illustration (qui me dit vraiment quelques chose mais je n’arrive pas à retrouver quoi) qu’on voit plusieurs fois dans le film (c’est frustrant!).
J’ai malgré tout trouvé qu’il y avait des longueurs et des passages plutôt lourds mais l’ensemble reste agréable et assez surprenant. On pourrait d’ailleurs résumer le film par cette phrase toute simple de Queenie, la mère adoptive de Benjamin (personnage que j’ai beaucoup aimé dans le film) « On ne sait jamais ce que la vie nous réserve ».

Dernier DVD en date :
► Finding Neverland

Un film triste, joyeux et joli. Je pense que c’est aussi comme ça qu’on peut résumer l’histoire de Peter Pan. L’Angleterre du début du XXème siècle où les gens à la vie trop courte et incertaine sous leur col serré et amidonné se laissaient aller à rêver et à imaginer un monde meilleur où les rires des enfants flotteraient dans l’air pour toujours. C’est comme ça qu’est surement né Peter Pan, ou en tous cas c’est un peu ce qu’on ressent en regardant ce film. Les images sont vraiment belles, on a envie d’aller se promener avec James M. Barrie (Johnny Depp) dans le Kensington Gardens, dans la campagne Anglaise ou mieux encore, directement à Neverland.

Dernière télé en date :
► Ivanhoé

Il est passé sur ARTE, film de 1952 avec Robert Taylor et Elizabeth Taylor (ils ne sont pas parents ni mariés.). Quand la belle époque du cinéma rencontre la belle époque de la chevalerie ça ne peut donner qu’un résultat hors norme. Forcément, film Américain oblige, c’est grandiose, voir même grandiloquent, mais ça reste une belle aventure. On a droit à tout :  les tournois de chevalerie, les bagarres à l’épée (pas très réalistes mais divertissantes) dans un château en carton plus vrai que nature et la lutte tout aussi épique de l’amour que portent une blonde et une brune au même homme (mais qui, grandes dames oblige, ne font que se toiser du regard ou se donner la réplique tout en faisant preuve d’une grande sagesse alors que les hommes se massacrent juste à coté à coup de masse d’arme et de hache pour savoir qui emportera le cœur de la belle).
Au niveau de l’histoire, c’est un film qui est passé dans le cadre d’un Théma sur « les juifs au Moyen-Age » et il faut dire que le roman de Walter Scott évoque beaucoup de sujets sensibles, notamment la manière dont sont traitée les juifs à cette époque ainsi que les relations des serfs avec leur seigneur.
Ce film tombait bien car, j’ai commencé à lire le livre il y’a peu (ou tout du moins une version simplifiée car c’est la bibliothèque verte ^^;) car je voulais en savoir plus sur Robin des Bois. Je n’ai lu que le début et c’est exactement la partie du film que je n’ai pas vu donc je ne saurais comparer… Dans le film, Robin des bois (qui s’appelle Loxley) n’a qu’un petit rôle finalement.
Mais ce que j’aime le plus dans ce genre de récit, c’est les dialogues avec des mots littéraires ou  anciens dont on découvre ou redécouvre l’existence. J’ai par exemple appris l’expression :  « Nous sommes vos hommes liges! »

(A suitre)