Kyoto 3ème jour – Fushimi Inari

Après une première journée, l’arrivée le 16 novembre 2009, puis une deuxième journée de visites sous la pluie le 17 novembre, voici le début de la troisième journée passée à Kyoto avec ma maman.

Ce jour là donc, on a décidé d’aller visiter le sanctuaire Fushimi Inari, un peu en dehors de la ville. Cette montagne sacrée et recouverte de torii, je l’avais déjà parcourue de part en part il y’a deux ans et j’avais très envie d’y amener ma maman.
On a donc fait tout le trajet dans la montagne, comme l’indique ce plan.

Cet endroit est franchement magique. Si vous vous imaginez des torii à perte de vue, et bien… il y’en a plus que ça!

Des chemins entiers couverts qui se perdent dans la forêt. Il s’agit vraiment d’un autre monde.

Et il ya plusieurs chemins qui se croisent et recroisent comme des serpents rouges au milieu des arbres.

Les gardiens de cette montagne, les kitsune (renards) sont eux aussi bien présents.

On en trouve un peu partout, même entre deux grosses racines d’arbres sur le bord du chemin, à l’abri des regards avec deux petits daruma.

Mais Fushimi Inari Taisha c’est aussi le royaume des chats.

Ils y’en a beaucoup qui se prélassent dans tous les coins et attendent qu’on daigne leur donner un peu de nourriture.

Quand on est arrivé, il y avait une cérémonie de purification en pleine préparation, seulement on n’a pas attendue qu’elle commence et je pense qu’on a bien fait.

Les prêtres et prêtresses, le bucher géant prêt à être embrasé et les plaquettes de prières en bois.

Première étape dans l’ascension, un lac.

L’air était empli des prières des familles qui étaient venues se recueillir sur la tombe de leurs ancêtres, car la montagne est également partitionnée en plusieurs cimetières tout le long du trajet.
Il y avait aussi une forte odeur d’encens dans le vent.
Puis, on est enfin arrivées a un premier « sommet », en tous cas au point de vue sur la ville de Kyoto.

Certains s’arrêtent là et redescendent, mais pas nous et on a fait la boucle dans une autre partie de la montagne.
Heureusement que je l’avais déjà fait une fois car maintenant je sais qu’il faut partir à droite pour n’avoir que des petites montées et de grandes descentes.

Tous ceux qu’on a croisé dans l’autre sens était essoufflés, rouges et transpirants ^^; (notamment des lycéens en costume, les pauvres…).
L’endroit est encore plus sauvage de ce coté là et les rare hommes qui habitent là sont isolés et doivent passer des hivers bien rudes.

Mais les kami et les esprits de la foret étaient avec nous ce jour là et ils se sont manifestés à de rares moments de la journée, comme le prouvent ces deux photos…

…Des moments divins, alors qu’on était seules et coupées du monde dans ce sanctuaire naturel géant.

Beau spectacle que mon œil expert de photographe s’est empressé d’immortaliser bien entendu :p

On s’est souvent arrêté, pour contempler les tombes, les offrandes et les mini sanctuaires de bord de route.

Il y’a pas mal de fontaines pour se purifier aussi, et elles sont très jolies.

Celle-ci est en forme de sabre sur des nuages tumultueux. D’autres sont tout simplement des sources naturelles glacées qui s’écoulent à travers la roche.

La plus célèbre, celle du renard sautant sur son rocher, et les feuilles d’automne qui étaient venues se poser sur lui.

Car oui, il y’avait pas mal d’érables rouges ou de ginko biloba jaune or et les couleurs étaient vraiment jolies.

A certains endroit, le feuillage des arbres avait vraiment des couleurs exceptionnelles.

Bref, c’est la montagne aux milliers de torii et plus encore si on compte les petites représentations de porte rouge, objet de culte, destinés à être posés près des temples ou des pierres tombales.

On a aussi croisé la route d’un monsieur qui repeignait un torii en rouge-orangé debout sur une échelle au milieu du chemin. Parce que ça demande de l’entretient tout ça…

Puis, sur le retour, on s’est arrêté pour manger dans un des petits restaurants/boutiques traditionnel accroché à la colline. Certains proposait des fruits et légumes frais dans un baquet d’eau…

…Nous on est allées dans cette petite pièce traditionnelle vide.

J’aime beaucoup l’ambience calme et vieillotte de l’endroit, tenu par une mamie.

On a mangé un oyako-don, littéralement « parent et enfant dans un bol » car il s’agit de poulet et d’œuf sur du riz. Quand on imagine la chose ça fait un peu génocide mais en plat c’est très bon ^^;;…

Bon celui-là était un peu sommaire mais l’endroit était très agréable et le fond du bol vraiment joli!

Puis on a croisé Shinpei à la fin du repas qui se promenait au même endroit, on a fait un bout de route ensemble avant de prendre des chemins différents.

Ensuite on est allées visiter un autre temple (très connu) aux couleurs de l’automne…

(A suivre)…