Buried, La jeune fille à la perle, Date limite

Review de films…

– Buried (cinéma)
– La jeune fille à la perle (TV – ARTE)
– Date limite (cinéma)

– Buried (cinéma)

C’est un film que j’avais envie de voir pour son concept.
Le film m’a vraiment fait pensé à la scène de 8 minutes qui se passe aussi dans un cercueil dans Kill Bill 2, le même souffle court angoissant, les même coups de poings, le même enfermement, la même obscurité, la même sensation de suffoquer.
Le film en lui-même est bien fait, intéressant, prenant et c’est une belle prouesse technique! Parfois, on sent quand même que c’est très axé sur cette fameuse prouesse technique, celle de tenir le spectateur en haleine pendant 1h30 dans le plus petit huit clôt du monde, une boite fermée. J’ai été agacée par quelques rebondissements de situation, des scènes d’actions pas vraiment appropriées, qui survenaient un peu comme un cheveux sur la soupe, car le jeune public est habitué aux films très rythmés où il se passe toujours quelque-chose. J’ai trouvé que parfois ça en faisait trop, que c’était inutile et que ça décrédibilisé même l’intrigue en elle-même. C’est un peu dommage.
Après, on voit bien que l’équipe du film c’est fait plaisir en se contraignant à ne pas sortir de sous la terre et d’arriver à faire autant de chose en restant tout le long avec juste le héros dans sa tombe. Ca joue sur toutes nos angoisses primaires, c’est plutôt réussi bien qu’un peu long.

– La jeune fille à la perle (TV – ARTE)

Comme j’aime bien Vermeer et ses œuvres, j’avais envie de voir ce que ça donnait en film et, grâce à Arte, c’est chose faite.
Ce qu’on retient du film, c’est l’image et la lumière qui sont magnifiques. Même lorsqu’on voit la pauvreté ou la saleté, c’est juste tout simplement sublimé par la photographie du film qui en fait une œuvre romantique plus qu’historique, mais quoi de plus normal pour un film qui parle de tableaux : des scènes choisies pour leur beauté dans le quotidien. Voir ainsi de véritable tableaux vivants, c’est vraiment appréciable.
Scarlett Johansson (Griet), le sujet principal du film (comme du tableau), est magnifique, on ne peut pas le nier. Elle est une douce, pure et innocente jeune fille à la peau pâle et aux lèvres pulpeuses. Toute l’histoire tourne autour d’elle, de sa vulnérabilité et de sa sensualité.
Par contre, au niveau du scénario, des intrigues, des personnages, ça reste très plat et bien décevant. Il ne se passe pas grand chose et le film, bien que joli, n’est pas très prenant. Dommage.

– Date limite (cinéma)

Un road-movie/comédie plutôt sympa.
Les road-movie ont toujours la cote, en voila encore la preuve. Le film est truffé de moments absurdes et de gags, basés sur la rencontre improbable des deux héros diamétralement opposés, et même si c’est un peu sans surprise, ça ne tombe pas (trop) dans le lourd. Y’a des moments franchement drôles, même si tout n’est pas réussi, on rigole bien, ça ne se prend pas au sérieux et on se laisse embarquer par l’histoire (simple) et les personnages. Le film tire sa force des deux acteurs principaux : Robert Downey Jr. et Zach Galifianakis, très bons tous les deux (sans oublié l’affreux chien, bien évidement)!
Le film n’a rien d’extraordinaire, mais il est quand même bien marrant et je n’en attendais pas vraiment plus d’une comédie.